L’Arabie saoudite, la plus grande économie du Moyen-Orient, offre des opportunités considérables aux entreprises étrangères dans divers secteurs, notamment le pétrole et le gaz, l’industrie manufacturière, la technologie et les services. Le gouvernement s’efforce activement de diversifier l’économie et d’attirer les investissements étrangers par le biais d’initiatives telles que Vision 2030.
Formulaires commerciaux les plus courants pour les entreprises étrangères
La structure commerciale la plus courante pour les entreprises étrangères en Arabie saoudite est la société à responsabilité limitée (SARL).
- La société à responsabilité limitée (SARL) est la structure commerciale préférée des investisseurs étrangers en Arabie saoudite. Elle limite la responsabilité des actionnaires à leur apport en capital et protège ainsi leurs biens personnels.
- La propriété étrangère d’une SARL est autorisée jusqu’à 100 % dans la plupart des secteurs sous certaines conditions. Dans certains secteurs, cependant, les investisseurs étrangers sont tenus de s’associer à un ressortissant saoudien.
- Les SARL doivent avoir au moins deux actionnaires et un directeur. La majorité des actions peut être détenue par des ressortissants étrangers dans les secteurs où la propriété étrangère est autorisée à 100 %.
Une alternative à la structure LLC est la Joint Stock Company (JSC), qui peut être utilisée pour les entreprises de plus grande taille. La JSC convient aux entreprises qui recherchent des investissements publics, car elle permet l’émission d’actions dans le public. Cette structure permet également la détention de 100 % des actions par des étrangers dans certaines circonstances.
Créer une entreprise en Arabie Saoudite
La création d’une SARL en Arabie saoudite comporte plusieurs étapes clés :
- Choisir un nom de société et s’assurer qu’il est conforme à la réglementation de l’Autorité générale d’investissement d’Arabie saoudite (SAGIA).
- Dépôt des documents de constitution de la société auprès du ministère saoudien du commerce et de l’investissement (MOCI), y compris les statuts de la société (AoA) et le mémorandum d’association (MoA).
- Nommer au moins un directeur et le nombre requis d’actionnaires (deux au minimum). Le directeur peut être un ressortissant étranger, mais un partenaire local saoudien peut être nécessaire pour certaines activités commerciales.
- L’obtention d’une licence d’investissement étranger auprès de la Saudi Arabian General Investment Authority (SAGIA), qui autorise la propriété étrangère et les activités commerciales dans le Royaume.
- S’inscrire auprès du ministère du travail et obtenir un certificat d’enregistrement commercial.
- Ouvrir un compte bancaire d’entreprise en Arabie saoudite et y déposer le capital requis. Le capital minimum requis pour une SARL est généralement de 500 000 SAR (environ 133 000 USD), mais ce montant peut varier en fonction de la nature de l’entreprise.
- L’enregistrement des taxes et l’obtention des autorisations nécessaires auprès de l’Autorité générale de la zakat et des impôts (GAZT).
La procédure de constitution d’une entreprise en Arabie saoudite peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, en fonction de la structure de l’entreprise et de la procédure d’approbation par les autorités compétentes. De nombreuses entreprises étrangères travaillent avec des experts ou des consultants locaux afin d’accélérer le processus et de garantir la conformité avec la réglementation saoudienne.
Fiscalité et retenues à la source
L’Arabie saoudite offre un environnement fiscal compétitif avec un taux d’imposition de 20 % sur le revenu net des sociétés étrangères. Pour les entreprises locales ayant des partenaires étrangers, le taux d’imposition est également de 20 %. Il n’y a pas d’impôt sur le revenu des personnes physiques en Arabie saoudite, ce qui en fait un pays attractif pour les entreprises et les expatriés.
En ce qui concerne les dividendes :
- Les dividendes distribués aux actionnaires étrangers sont soumis à une retenue à la source de 5 %, qui est généralement applicable à moins qu’il n’existe une convention de double imposition (CDI) entre l’Arabie saoudite et le pays de l’actionnaire.
- L’Arabie saoudite a signé des CDI avec de nombreux pays, ce qui peut permettre de réduire ou d’éliminer les retenues à la source sur les dividendes et autres revenus.
Prestataires de services pour la constitution d’une société
Ces prestataires de services peuvent vous aider dans l’ensemble du processus de création d’entreprise, y compris la documentation juridique, la conformité réglementaire, l’enregistrement fiscal et les opérations commerciales en cours en Arabie saoudite.